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Ergebnisse 3 Einträge

  • Abstract: "En marge des tractations de Londres de 1831, le maintien d’une garantie secrète – relative à la défense des forteresses belges par les Puissances en cas de guerre avec la France – transféra le fardeau de l’ancienne «Barrière des Pays-Bas » sur les épaules fragiles du nouveau Royaume de Belgique. À la grande satisfaction du Gouvernement belge, l’évolution des relations internationales relégua ensuite cette «convention des forteresses » aux oubliettes de l’histoire. Cependant, après la guerre franco-prussienne de 1870–1871, la probabilité d’un passage des armées française et allemande par la vallée de la Meuse s’accrut sensiblement. En conséquence, les villes de Liège et de Namur furent ceinturées de forts modernes. Ce changement de paradigme défensif suscita de nombreux commentaires diplomatiques et militaires en Belgique et à l’étranger. Dans le même temps, les nouvelles lignes de chemins de fer établies entre Meuse et Rhin conféraient un intérêt stratégique accru à la région Ardenne-Eifel. Au final, ces transformations de l’espace frontalier altérèrent les plans de guerre français et allemands. Au début du XXe siècle, la Meuse belge fut considérée par les stratèges avec un regard entièrement neuf."

  • Abstract: „Après la Paix de Nimègue, la France changea sa stratégie concernant sa frontière septentrionale et opta pour la construction d’une série de lignes de fortifications. Au contraire des villes fortifiées, ces lignes n’ont généralement pas été préservées dans le paysage et leur tracé est donc peu connu. Toutefois, de nombreuses cartes les mentionnent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Grâce à l’utilisation du SIG, il a été possible d’utiliser une série de cartes concernant les lignes entre Ypres et Comines et de les confronter avec les cartes modernes (cadastre, carte topographique). Ceci a permis d’identifier une quinzaine de points d’ancrage pour le tracé de cette ligne, rendant son parcours plus identifiable. Un seul contrôle sur le terrain, à la tarière, a été effectué et confirme la présence de la fortification. L’exercice montre tout le potentiel des cartes anciennes, lorsqu’on les utilise en SIG et les confronte avec les cartes modernes.“

  • Abstract: „Made of a building surrounded by two concentric walls, the fortified complex of Jublains in Mayenne has long been interpreted as a granary of the annone. The excavations carried out by R. Rebuffat on the site have allowed to identify the various stages of its construction and alterations. They notably allowed to date its outer wall to the years 290 AD. The sounding we carried out in April 2001 did not yield any key as to providing a date for the Central Building, which still wavers between the first third and the end of the IIIrd century. In spite of the singularity of its plan in H, which has no archaeological documented parallel, the fortified granary of Jublains was not only a local collection centre, but it must have been part of a larger scope. On may think indeed that it was aimed at playing a part in the defensive organization of the coasts of northern Gaul against the piracy of the Chauques and Saxons who launch their first raids as early as the end of the IInd century and resume them in the last quarter of the IIIrd with a particular intensity. If we accept the later chronological assumption, Carausius might possibly have contributed to the defensive reinforcement of the Central Building. The importance given to the transport of food supplies within the defensive organization set up in the same period on the British coasts, is a strong invitation for us to integrate the fortified granary of Jublains in the system of border protection of Northern Gaul, just like the Brittenburg granary, built in the Rhine mouth at the beginning of the IIIrd century and surrounded also with two concentric walls.“

Last update from database: 02.06.24, 02:01 (UTC)